Rome baroque

La basilique Saint-Pierre – Vatican (extérieur)

Elle est construite à l’emplacement du tombeau de Saint-Pierre, apôtre du Christ, à proximité de l’ancien cirque de Caligula dans lequel il fut supplicié par l’empereur Néron ainsi que de nombreux chrétiens en 64 ap. J.-C.

  

La construction dura plus d’un siècle et les plus grands architectes et artistes de la Renaissance se succédèrent : Bramante, Raphaël, Michel-Ange (notamment pour la coupole) et Le Bernin qui réalisa la place et sa colonnade.

  L’obélisque provient du cirque de Caligula.

 

Le Pape Urbain VIII consacre la basilique en 1626.

La basilique Saint-Pierre – Vatican (intérieur)

La Pietà : statue en marbre de Michel-Ange représentant la Vierge Marie tenant le corps du Christ sur ses genoux (1499).

  

Le baldaquin en bronze et or qui surmonte la tombe de Saint-Pierre est l’œuvre de Le Bernin et mesure 29 mètres de haut : placé dans l’espace central de la basilique, sous la coupole de Michel-Ange, il est destiné à être vu de loin et de tous.

   

  

Symboles du pouvoir spirituel conféré par Jésus à l’Église catholique (il a remis à Pierre les clés du Royaume des Cieux), les clés de Saint-Pierre figurent sur les armoiries du Saint-Siège.

 

 

La basilique Saint-Pierre – Vatican : La Garde suisse pontificale (costume identique à celui d’origine, XVIe siècle)

  

 

Le château Saint-Ange

Monument datant de l’époque romaine situé près du Vatican destiné à être le mausolée de l’empereur Hadrien qui démarre sa construction en 123 ap. J.-C. (ses cendres y seront déposées en 139). Le château est surmonté d’un quadrige de bronze mené par l’empereur Hadrien figuré en soleil.

 

Très vite, le bâtiment est détourné de ses fins funéraires pour devenir militaire puis il est transformé en prison.

  

  

Le château Saint-Ange doit son nom à l’archange Saint-Michel qui serait apparu au Pape Grégoire Ier : l’archange aurait rengainé son épée, signifiant ainsi la fin de la peste sévissant dans la ville en 590. Depuis, la statue située à son sommet commémore l’événement.

Le « passetto », passage fortifié qui relie le Vatican au Château Saint-Ange permettait au chef de l’Église de s’y réfugier en cas de besoin (utilisé par Alexandre VI Borgia en 1494 pendant l’invasion de Rome par  Charles VIII de France et par Clément VII Médicis pendant le Sac de Rome perpétré par Charles Quint en 1527).

Au XVIe siècle, le pape Paul III en fait un palais sans qu’il perde son statut de prison.

  

  

Restauré au début du XXe siècle, il est devenu un musée national depuis 1925.

 

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