Paris médiéval : Cathédrale Notre-Dame
Paris, l’ancienne Lutèce, a été évangélisée à partir du IIIe siècle. Maurice de Sully, évêque de Paris de 1160 à 1196, décide l’édification d’une église-cathédrale dédiée à la Vierge Marie, Notre-Dame : pose de la première pierre en 1163 (en présence du Pape) dans l’élan du nouvel art que l’on appellera gothique, et construction durant plus de deux siècles. Imposante façade avec deux tours de 69 mètres, ornée de nombreuses sculptures.
Les célèbres vitraux en rosace
Paris royal : Le Louvre Le palais qui accueille le musée depuis 1793 (art occidental du Moyen Âge à 1848 et civilisations antiques) et dont l’origine remonte à la fin du XIIe siècle est une véritable leçon d’architecture achevée en 1858. Longtemps siège du pouvoir, cette demeure royale, qui hébergea également les chefs d’État français jusqu’en 1870, est aussi l’un des grands théâtres où s’est jouée l’histoire de Paris et celle de la France !
Pavillon Colbert
Pavillon Sully
Le projet du « Grand Louvre » a été lancé en 1981 par François Mitterand, tout juste élu Président de la République. La pyramide, inaugurée en 1989, est l’oeuvre de l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei. Appréciée aujourd’hui, on lui reprocha de faire injure au classicisme du musée.
Paris napoléonien :
Situé sur la place de l’Étoile, en haut de l’avenue des Champs-Élysées, l’Arc de triomphe est le plus grand arc du monde. Sa construction date de 1806, à la demande de Napoléon Ier, pour célébrer la victoire de l’empereur à Austerlitz. Inspiré des arcs antiques, ce monument emblématique porte les noms illustres de la nation et abrite la tombe du soldat inconnu dont la flamme est ravivée tous les soirs.
Directement inspiré de l’arc de Septime Sévère à Rome, l’Arc de triomphe du Carrousel fut érigé en 1806 en commémoration des victoires napoléoniennes. Conçu à l’origine comme monumentale porte d’entrée du Palais des Tuileries, il s’ouvre aujourd’hui sur une exceptionnelle perspective en direction des Champs-Elysées et de l’Arc de triomphe de l’Etoile.
Il y a 200 ans, Napoléon Ier, échappé de l’île d’Elbe où il était exilé, redevenait empereur des Français pour la période des Cent-Jours ! Le 20 mars 1815, une belle journée commence pour lui, celle de son retour au pouvoir : il reprend d’abord Fontainebleau, puis Paris, où il s’installe au Palais des Tuileries (construit à partir de 1564 sous l’impulsion de la reine Catherine de Médicis mais détruit par un incendie pendant la Commune de Paris en 1871).
Le jardin des Tuileries s’étend du Palais du Louvre à la Place de la Concorde : en 1553, Catherine de Médicis y fait construire un parc à l’italienne, redessiné par Le Nôtre en 1664 [au fond, le musée d’Orsay]. Ses magnifiques grilles donnent sur la Place de la Concorde. Au Moyen Âge, le terrain argileux permettait la fabrication de tuiles, d’où son nom !
L’Obélisque de la Place de la Concorde est l’un des monuments les plus emblématiques de Paris et le plus vieux : l’Obélisque de Louxor, taillé il y a plus de 3 000 ans sous le règne de Ramsès II, y trône depuis 1836. Il fut offert à la France par l’Egypte : Champollion (qui décrypta les hiéroglyphes de la « Pierre de Rosette » découverte en 1799 par les troupes de Napoléon Bonaparte durant l’Expédition d’Égypte ), arrivé dans le pays en 1828 et tombé en admiration devant sa beauté, a convaincu le vice-roi d’Egypte !
Paris municipal : l’Hôtel de Ville
Etienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, fait l’acquisition de la « Maison aux Piliers » au nom de la municipalité en 1357 : c’est là que, depuis lors, se dresse le centre des institutions municipales. Elle est remplacée au XVIe siècle par un véritable palais, incendié lors de la Commune de Paris en 1871 : le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 et sa façade, de style néorenaissance, s’inspire largement de celle du bâtiment disparu.
Paris sur Seine : balade en « bâteau-mouche » (pointe ouest de l’Île de la Cité)
Square du Vert Galant : il doit son nom au roi Henri IV, surnommé le « Vert Galant » en raison de ses nombreuses maîtresses malgré son âge avancé !
La Conciergerie avec la Tour de l’Horloge : fut la résidence du Comte de Cierge, premier gardien du Palais Royal d’où le nom de concierge, puis grande prison durant la Révolution française (la reine Marie-Antoinette y passa deux mois avant d’être conduite à l’échafaud) ; cette horloge est la plus vieille horloge publique de Paris (inaugurée en 1370, elle fonctionne toujours).
L’Institut de France : créé par la loi de 1795 sur l’organisation de l’Instruction publique, l’Institut de France est le regroupement de cinq académies (l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques).
Le Louvre
Le musée d’Orsay (ancienne gare d’Orsay pour la ligne « Paris-Orléans » construite en 1900 pour l’Exposition universelle) : ce grand musée de l’art du XIXe siècle permet d’admirer, entre autres, les oeuvres prestigieuses des Impressionnistes (Renoir, Monet, etc.).
L’Obélisque de la Place de la Concorde : cette place fut construite au XVIIIe siècle et, durant la Révolution française, Louis XVI et la reine Marie-Antoinette y furent exécutés.
Palais Bourbon : l’Assemblée Nationale. Le Palais Bourbon et l’Hôtel de Lassay (résidence du président de l’Assemblée Nationale) furent édifiés de 1722 à 1728. Le palais demeura la propriété des Princes de Condé jusqu’à la Révolution française, puis l’État devint définitivement propriétaire du Palais Bourbon en 1827 et de l’Hôtel de Lassay en 1843.
Les ponts de Paris, dont le pont Neuf [photo de droite] : malgré son appellation, c’est le plus vieux pont de Paris, terminé sous Henri IV en 1606. Il fut le premier pont de la capitale construit en pierres.
Le pont Alexandre III commémore l’Alliance franco-russe et présente en son centre les armes de Saint-Petersbourg. Entièrement métallique, il est construit en trois ans seulement, de 1897 à 1900.
La verrière du Grand Palais : le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié à partir de 1897 pour l’Exposition universelle de 1900. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français » [fronton], sa vocation est d’accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale.
Le Zouave du pont de l’Alma : le pont de l’Alma actuel, en acier, a été construit entre 1969 et 1973. Seule une statue de l’ancien pont a été conservée, le Zouave : elle permet de mesurer le niveau des crues de la Seine ! Le pont, édifié entre 1854 et 1856, doit son nom à la première victoire de Napoléon III durant la Guerre de Crimée ; il y fait installer quatre statues de soldats : le Grenadier, l’Artilleur, le Chasseur à pied et le célèbre Zouave.
Le Trocadéro et la Tour Eiffel !
Réalisée de 1887 à 1889 par l’ingénieur Gustave Eiffel, elle fut présentée à l’Exposition universelle de 1889. Véritable prouesse technique de trois étages, la tour mesure 320,75 mètres (avec l’antenne radiotélévision) et pèse 6 400 tonnes (15 000 pièces métalliques réunies par 2 500 000 rivets). Repeinte tous les 7 ans avec 45 tonnes de peinture. Le Palais du Trocadéro, construit pour l’Exposition universelle de 1878 et remplacé par l’actuel Palais de Chaillot pour l’Exposition universelle de 1937, a été baptisé ainsi en souvenir de la bataille de 1823 pendant laquelle les Français enlevèrent le Fort du Trocadéro qui défendait le port de Cadix, en Espagne.
Paris insolite :
La Flamme de la Liberté, érigée Place de l’Alma, près du pont du même nom. Monument offert en 1987 par le quotidien International « Herald Tribune », lors du bicentenaire américain, pour symboliser l’amitié entre les peuples français et américain. C’est une réplique en cuivre doré, grandeur nature, de la flamme de la Statue de la Liberté de Bartholdi (sculpteur français !), érigée à l’entrée de la ville de New York.
Bouches de ventilation sur la Place Georges Pompidou, face au musée.
Point kilométrique « zéro » des routes quittant la capitale vers les autres villes de France. Plaque posée en 1924 sur le parvis de Notre-Dame, sous la forme d’une rose des vents en bronze.
Inspiration pour l’Histoire des Arts ?
Les cadenas accrochés aux grilles des ponts de Paris par les amoureux de passage
Le street art donne le sourire !
D’ailleurs…, est-ce que ce ne sont pas des mouettes rieuses ???
En conclusion :
En effet, on y retournerait bien, et on pourrait suivre l’une ou l’autre des propositions d’une des colonnes Morris qui ponctuent la ville depuis 1868 pour faire la publicité des spectacles offerts dans la capitale : merci Madame Morice !!!